PEUGEOT








Peinture et carrosserie : 100 ans de progrès

ARCHIVES DISPONIBLES

Visites d'usines




Savoir comment se situer par rapport à la concurence a toujours été le soucis de PEUGEOT. Déjà les rapports techniques du début du siècle mentionnaient cette préoccupation essentielle.


J'ai toujours eu du plaisir à récupérer auprès des anciens qui partaient en retraite leur fonds de tiroir. Je peux donc vous en faire profiter aujourd'hui.
Il s'agit de visites d'usines en Europe, au Japon , aux USA datant de 1946 pour les plus vieilles, jusqu'aux années 1980, pour les plus récentes.

La majorité concernent les process industriels de la carrosserie: emboutissage, ferrage / tolerie, peinture et montage. Quelques visites concernent le planning d'études-conception jusqu'à l'industrialisation des fabrications d'outillages des presses.

Ci-dessous l'inventaire et un résumé succint de chaque rapport. Les participants aux missions sont cités.
Ces archives sont disponibles à tous les chercheurs.

Si vous possédez des documents de ce type n'hésitez pas à nous les partager.

USA 1946 : 25 mars-19 juillet

Mrs Buisson et Cortelezzi

Assemblage des carrosseries

Il y déjà eu une visite en 1936 !

Il y aurait d’autres rapports sur les outils de forges et emboutissage par Mr Renaud

L’emboutissage par Mr Cortelezzi

La carrosserie (peinture et garnissage montage) par Mr Buisson : usines Packard et Ford,

Rapport général par tous !

Visites BUDD à Philadelphie et Détroit, Dodge et Packard à Détroit, Nash à Milwaukes,

Matériel de soudage

Etudes carrosserie dont sans châssis

Il n’y a que la Nash 600 qui est fabriquée avec une carrosserie sans châssis. La nouvelle Ford 1947 sera sans châssis.

 

ANGLETERRE 1949 : 4-8 avril

Mm : Tolle DA, Bouquet, Philippon SETI, Rives

Visites des installations de peinture des constructeurs anglais qui viennent de passer en peinture synthétique. Il a été décidé de moderniser celle de Sochaux, il faut donc en tirer partie.

Visite des usines AUSTIN à 60V /h,

MORRIS à  45 Vt/h

BRIGGS à    45 Vt/h

Morris a installé un Rotary-Dipping et Austin pense en installer 2. Cette installation dont la démonstration a été faite en 1946 consiste à placer la caisse entre 2 pivots et elle passe en tournant dans les différents bains de traitement de surface, sont séchée set passent dans un bain d’impression et suivi du séchage. La suite de la gamme comporte 2 couches d’apprêt, une couche de sealer (dit isolant) et laque en 2 couches avec matage intermédiaire. Matage 10 min, étuvage à 105 °C pendant 45 min.

Les cabines de laque synthétiques sont à laveur centraux.

Retouches bout d’usine avec laque synthétique avec ajout de siccatif.

Détails des gammes Austin, Morris, Briggs. Coupe cabine Briggs.

Le gain du synthétique est sans conteste le gain de MO de pistolage et de lustrage.

Rappel des critiques du commercial sur peintures Peugeot : les raccords (en cas de retouches) sont trop visibles.

Visite de la sellerie.

Visite de la centrale laque. Gain considérable de manutention des « bidon » remplacés par des tonneaux ! Brasseurs de 400 lts

Visite Peabody à Londres. Fournisseur de matériel de peinture électrostatique Ransbourg pour l‘Europe. Visite cabine pilote pour peinture accessoires sur convoyeur aérien. Pistolet Binks ou Vilbis.

Manque 2 pages du rapport concernant la peinture des accessoires dont le flot-coat…

Conclusion : nous aurions intérêt à faire plus de visites de nos voisins, souvent mieux équipés que nous….

 

ANGLETERRE 1950 : 17-21 juillet

Emboutissage, ferrage

Visite Morris et Fisher (avec Rodip) à Birmingham, Briggs à Dagenheim et Pressed Steel (fabrication outils d’emboutissage) à Oxford

Sections d’assemblage caisse de Vangard, Moris Minor, Oxford.

La tôle anglaise est de meilleur qualité qu’en France, les outilleurs sont meilleurs aussi en Angleterre.

 

ANGLETERRE octobre 1953

MM : Tolle DA, Philippon SETI, Buisson, Favart, Gauthier (3 de Sochaux)

Pistolage automatique des caisses chez Austin à Birmingham, Morris à Cowley, Chromage des pare-chocs chez Pyrène à Brentford.

Austin : 800 Vt/j en 2 équipes de 8h. Véhicule A30.

Peinture : centrale laque livrée en futs de 50 gallons. 12 lignes de distribution, brasseur de 400 lts.

Dégraissage-bondérisation-impression dans 2 installations Rototip de 25 Vh/h chacune. Retouches, 2 couches d’apprêt, ponçage, 1 couche de laque, cuisson, retouche, 2° couche de laque. Pas de sealer, mais la 1° couche de laque la remplace.

Les caisses sont fixées sur un cadre et tournent autour d’un axe horizontal grâce à une crémaillère tout le long de la cabine.

Pistolage automatique au stade études. Elle combine le mouvement rotatif d la caisse et un mouvement d’approche du pistolet commandé par des cames. Croquis disponibles.

Consommation matières : insono :1,5 kg ; peinture 13,5 kg 

Morris :

Rotodip plus dilué qu’Austin, épaisseur plus faible, intérêt discutable.

2 couches d’apprêt sur extérieurs, ponçage, sealer int et ext, égrenage sec, 2 couches laque synthétique. Très belle peinture, dure, brillante, légèrement moutonnée.

Caisses sur chariot très réduit à 4 roues pivotantes permettant virages courts.

Visite garniture, finition et montage châssis

 

USA 1953 : 15septembre-8 octobre

Mrs Henry, Degrève, Pasteur

Equipement de soudure des flans de pavillon 403

Constructeurs de machines à souder

Visites usines automobiles : Presses Ford à Buffalo, tôlerie Ford Détroit, très nombreuses photos

Utilisation du plastique pour réaliser les voitures.

 

USA 1954 : 15 mars-24 avril

MM : Delafontaine, Donzé, Roger

Etudier en fonctionnement les machines à souder par écrasement que Peugeot a commandé pour la nouvelle voiture ( sans doute 403 )

Détroit : BUDD, de Soto, Chrysler

Flint : Buik

Chicago : Sciaky, Ford Motors, Radio Steel, Bulwa (soudage alu),

Lansig: Motor Wheel: soudage jantes

Canton: Bliss; Salem: Bliss,

Buffalo: Ford,

Philadelphie: Budd

New York: Grumann qui soude aluminium pour avions US Navy

 

USA 1955: 4-9 septembre

Mm Robino, Siréjol, Degreve

Exposition de la machine outil à Chicago

Presses et automaticité des presses, matériel pour emboutissage.

Visite des ateliers de presses et tôlerie :

Ford à Dearborn, Walton Illo (Cleveland), Buffalo et Mahwah

Fisher-Body à Wilow-Springs (Chicago)

Chrysler à Nines Miles (Détroit)

Budd à Détroit et Philadelphie

Olsmobile à Lansing

Chevrolet à Flint

Emploi des tôles en bobines automobile USA

La matière, les trains de déroulage, fabrication des flans et choix ligne de déroulage.

Un rapport séparé traite de l’usinage mécanique : Tournage, Rectification, Fraisage, Taillage, rodage, machines transfert.

 

USA par CHAUSSON,  14 octobre – 15 novembre 1955 :

Mm Robino, Chrestia,Tassinari

Etude de la fabrication d’outillage de presse pour pièces de carrosserie

Planning détaillé du lancement entre style et lct fabrication par BUDD : 3 ans au total.

Visite Chrysler Nine Mile Plant, Pontiac (GM), Congrs Tool et Die (sous traitant de Budd), Ford Dearborn Détroit, BUDD Philadelphie.

La visite des français a été précédée de beaucoup de visites de missions allemandes.

 

FIAT TURIN 23-23/01/1956 :

Robert Lansard

Organisation des études, laboratoire de calcul analogique (rigidité de caisse, comportement des outils d’emboutissage, contrôle des points de soudure : tout opérationnel depuis 1954). Organigramme détaillé des études : Nb de personnes.

Viser à créer un service identique chez Peugeot.

Visite atelier presses et de réalisation des outils de presse.

 

NANCY, usine FER EMRAL 27/11/1956

Mm Guichon et Poudra

Fabricants de boites, emballages métalliques pour produits alimentaires.

Etudes des systèmes d’automatisation entre presses

Nombreux schémas du process.

 

FIAT TURIN MIRAFIORI, 25-26/février 1957 :

Mm Sirejol, Busserole, Malcuit, Chameroy

Etudes des manutentions internes : emboutissage, tôlerie, carrosserie

Visite nouvel atelier des presses pour modèle 450

Visite du nouvel atelier des pièces détachées avec flow coating.

Visite tôlerie, peinture, garniture, montage :

Nombreux schémas de manutentions

Peinture :

Préparation, apprêtage sur une chaine

Peinture sur chaine voisine. Entre les 2 chaines, un carrousel pour l’insono et étanchéité sur balancelles permettant le retournement de la caisse pour traiter soubassement

Changement de chaine par palan manuel avec patin sous pavillon !

Cabine de peinture à sol humide et parois graissées.

Apprêt 40 µ, laque 80µ

Si retouche, retour au ponçage, pas de déraillées.

Peau d’orange, brillant inférieur à Peugeot, pas de défaut de tôle.

 

ANGLETERRE, 15-17 juillet 1957 :

Mm Aubertot, Gauthier, Malcuit, Violon

Visites usines VAUXHALL à Luton pour assemblage du modèle Victor, BRIGGS à Dagenham pour le modèle Zodiac, Zéphyr et Consul.

Utilisation des presses à souder,

Il y a déjà un rapport sur ces usines en date du 20/06/1957…

Process extrêmement détaillé, rapport annexe avec beaucoup de schéma.

 

ALLEMAGNE, septembre 1957 :

MM Henry, Cretin, Pasteur

Salon de la machine outil de Hanovre (presse, forge), usine Volkswagen de Volsburg, fournisseur d’outils d’emboutissage Lapple et Allgaier.

Matériel de forge ayant retenu l’attention : Eumuco (Allemagne) laminoir d’ébauche de bielles en 3 opérations par des galets après four à induction ; CFM (Autriche) forgeage rapide à partir de barre rectangulaire d’un chapelet de pièces de faible variation de sections.

Matériel d’usinage pour OFEC : fraiseuse à commande par cartes perforées, rabot à reproduire des surfaces non développables, machines à reproduire…

Visite VW : 1600 Vt/j en 2 tournées.

Nouvel atelier pour petites presses occupé à 50% avec 220 presses, presses courantes 80% dutotal à chargement manuel, 15% de machines à chgt automatique.

Ancien atelier des grosses presses : RAS

Tôlerie pas aussi modernisée que les presses.

Fournisseur LAPPLE : suivi des pièces en cours d’étude et réalisation d’outils pour mars 1959 : traverse inf et sup de lunette AR, pavillon N°63003

Fournisseur ALLGAIER : les premières études seront envoyées en octobre pour 20000 h d’ici fin année 1957.

 

VOLKSWAGEN Hanovre, 19 novembre 1957 :

MM Gauthier, Malcuit, Plançon

Visite de l’usine moderne qui fabrique les dérivés fourgonnettes, pick-up, cars pour 450 vt/j.

Emboutissage, tôlerie, peinture et montage.

Détails sur presses et tôlerie, nombreux schémas.

Bâtiment magnifique, extensions possibles, stockage des pièces brutes au rez-de-chaussée et étage de travail.

Le rapport occupe 3 tomes :

Rapport général

Utilisation de la tôle en rouleaux

Annexe Pennsylvania Railroad : chargement des tôles en bobines ou en paquets

 

USA, avril-mai 1958 :

MM Beugnet, Buisson, Choulet, Pasteur, Poudra

Utilisation de la tôle en rouleaux dans automobile US

Compléments par rapport à la visite de 1955

Ford à Chicago Heights, Sandusky, Buffalo, Dearborn

Chrysler à Nine Mile

Fisher Body à Willow-Springs, Flint

Pontiac à Pontiac

Budd à Philadelphie

Manutention des caisses sur luges et sur balancelles aériennes chez FORD à Novi

Rapport extrêmement détaillé avec beaucoup de dessins, de photos

 

ASSEMBLAGE des CARROSSERIES aux USA 1958

Enorme rapport SCIAKY de 302 pages édité en novembre 1959 par ce fabricant de machines à souder.

Analyse des 3 grands : FORD, Chrysler, GM sur organisation, usines fabrication, moyens soudage, calculs soudage et conceptions carrosseries.

Les caisses monocoques sont adoptées  en premier par Ford : Lincoln, Continental et Thunderbird sont toutes de ce type.

Chrysler y pense pour ses modèles 1960 des marques Plymouth et Dodge.

GM n’a pas annoncé de décision sur cette question.

Chez GM, il y a 2 équipes de conception des caisses. A première est issue du sous-traitant Fisher Body qui est maintenant absorbé et l’autre issue de GM division motors.

BUDD Compagny qui fabrique à la demande pour tous les constructeurs.

 

ANGLETERRE avril 1959 :

MM Henry, Choulet, Robino

Visite WILMOT-BREEDEN à Birmingham : fabrication de serrures embouties et pare choc chromé

 et PRESSED-STEEL à Cowley (Oxford) : presses, assemblage, peinture de caisses pour MORRIS, AUSTIN, WOLSELEY

Peinture au trempé sur convoyeur aérien du bas de caisse sur 30 cm, pas de cuisson séparée. Essuyage manuel des débordements sur les pièces extérieures : ailes, portes etc… Scan fait

Conditions de travail assez précaires.

Nombreux croquis de conception portes, coté monopièce, caisses.

 

MISSION USA ASTRAL mai 1959

M. Jungelson

Visite FORD Lincoln-Mercury à Wixom

A l’origine il était prévu un trempé solvant, mais un accident qui a fait 3 morts à Rouge Plant a orienté Ford vers trempé à l’eau.

TTS 6 étages aspersion avec séchage final. Immersion bas de caisse sur 58 cm. convoyeur 43 vhi.

Produit reçu à 51% de sec, dilué à 46% apr le 1° rinçage en sortie qui enlève tout dépôt sur extérieur de la caisse. En sortie bain insufflation air chaud dans les longerons. Cuisson 40 min 135°C.

2 couches d’appret mouillé sur mouillé. Une couche rouge brun et ensuite gris clair. Cuisson 27 min 160°C

Ponçage machine et main.

Une couche de sealer époxy modifié et laque dans les intérieurs , cuisson 20 min 140°C.

Ponçage main.

Laques : 26 teintes. 2 couches mouillées sur mouillé. 38 vhi. Cuisson 20 min 135°C

Laques dites super-émail : Glycérophtaliques à extrait sec élevé avec 25% de mélamine et parfois 35%. Souplesse bonne, mais dureté tres élevée d’où des difficultés sur chaine.

Usine Chrysler St Louis

Nouvelle installation qui vient de démarrer.

TTS à 6 étages avec RC , séchage 180°C et refroidissement.

Enceinte avec pulvérisation eau sur extérieurs de caisses pour éviter l’adhérence du trempé, Convoyeur s’incline pour tremper les caisses sur hauteur de 28 cm. Trempé aqueux gris de PPG de 26 m3. Agitation 1 vol en 90min. En sortie les caisses sont lavées à l’eau sous pression puis insufflation air chaud dans les longerons. Etuvage 83°C pendant 25 min.

Apprêt en 2 couches M/M. 1° brun rouge en électrostatique cloches Ransbourg n°2 fixes en latéral. Les horizontaux par 2 rampes de 3 bols qui oscillent .Pistolage manuel des zones peu garnies, puis seconde couche électrostatique et suivi du manuel. Bas époxy cuit 30 min à 175 °C.

Ponçage à l’eau et séchage.

La production se divise sur 2 lignes de pistolage manuel d’une première couche de laque. Cuisson 30 min 120°C sur une seule étuve. Division en 2 lignes pour 2° couche de laque à 45°C. Cuisson 120°C.

Usine Chevrolet à Détroit : laques acryliques :

TTS phosphatation zinc aspersion 6 étages puis séchage 150°C sur les caisses sans les ailes AV et le capot.

Pose des étanchéités et bouchage des rayures de tôle au mastic synthétique séchage air qui est gratté soigneusement. Même procédé que chaine SIMCA de Poissy.

Cabine de pistolage d’apprêt époxy. Machines d’application automatiques : 1 horizontal et 2 vertical. Complément manuel par 2 ouvriers. Un 3° est en fosse pistole le plancher.

2° couche appret mouillé sur mouillé en manuel. Cuisson 45 min à 140°C.

Ponçage, séchage. Montage des ailes et capot qui ont été traités au flowcoat en noir.

Application de flash-sealer dans cabine identique à celle des apprêts pour améliorer l’adhérence des laques acryliques sur les pièces du flowcoat. Cette gamme était préconisée par Fisher Bodies Corp qui fournit des caisses à GM. Il sèche à l’air en 1 à 2 minutes. Brevet récent de Dupont de Nemours. Liant résine glycéro, un copolymère d’acétate de vinyle et une résine époxy.

Cabines de laques 15 teintes. Livrées à 45% de sec, diluées à 100%,

Première couches par machines et compléments manuels. 2° couche identique. Cuisson 15 min à 100°C.

Masquage du pavillon

Application 3° couche de laque  et cuisson 45 min à 100°C.

Apres refroidissement, les laques sont pasées à la pate à polir, et pate à lustrer à la peau de mouton.

Remarques générales sur d’autres installations :

Flow-coating :

La seule justification semble être la réduction du volume de peinture en utilisation pour les risques incendie.

Trempé :

Pour traiter les zones inaccessibles. Le trempé bas de caisse limite les investissements. Seul Nash de Américan Motor a un bain complet d’impression glycéro.

Ford s’oriente vers trempé eau, Chrysler Détroit prévoit un trempé bas de caisse époxy derrière un TTS en immersion.

Application électrostatique :

Essais en cours, détails dans rapport.

Usines de peinture visitées : Reichhold à Détroit, Joness-Dabney à Détroit, Rinshed-Mason à Détroit, Columbian Carbon New York, Archer-Daniels Midland Newark, Beckwith-Chandler à Newark, Porter Paint Louisville, Devoe & Raynolds Louisville,

Tests des peintures :

Exposition Floride, weather-O-meter, BS, pliage mandrin, dureté Shepperd-Schmidt, pouvoir couvrant avec cryptomètre Pfund,

Teintes avec Color Master de Dupont : color Eye IDM.

Brillant avec Photovolt, Hunter, Glossmeter de Gardner.

Conclusions :

Fortes critiques sur les trempés aqueux appliqués sur tôle mal dégraissée et un bilan thermique déplorable !

Sous couches époxy en expansion aux Usa sans que les cuissons soient plus élevées ! Les résines employées sont donc des esters ou ester d’époxy donc les performances ne sont guère supérieures aux glycéro utilisés précédemment. Les commerciaux ont du négocier âprement les augmentations de prix engendrées pour si peu de performances ! Les avantages seraient les suivants : meilleur tenue corrosion dans le nord des USA où le sel est fort utilisé, meilleure tenue au gravillonnage, moins de retouches en bout de chaine.

Pourquoi ne pas passer les laques en epoxy ?  Il faut modifier les installations pour des cuissons plus élevées, 

Les acryliques : leur développement est du à l’action de Dupont de Nemours, à ses liens avec Général Motors,  Pour GM les acryliques sont la solution moderne pour remplacer les cellulosiques dans les installations existantes.

Ils ont aussi des inconvénients : s’appliquent à faible extrait sec et demandent donc d’avantages de couches, il faut des apprêts spécialement étudié pour l’adhérence, et il faut maintenir le « polissage » final. Ford : 31% de métal, Chrysler : 40% et GM : 68%, ceci explique peut être l’utilisation d’acryliques par GM car ils résistent mieux que les émaux.

Les constructeurs français veulent bien payer plus chers, mais pour des avantages qualité plus substantiels….


MISSION USA 1959, mai-juillet :

MM Maurice CHAMEROY, Michel HALLARD

Assemblage des portes par sertissage : rapport N°3

Visites des usines avec CR détaillé et nombreux croquis.

BUDD à Philadelphie et Gary

Ford Stamping à Buffalo

Chrysler Nime Miles

FISHER Body à Grand Blanc

Nombreux schémas du process.

 

MISSION USA 1959, mai-octobre :

MM Maurice CHAMEROY

Protection de soubassements : rapport N°2

Depuis l’apparition des caisses monocoques aux USA a entrainé un soin particulier de la protection du soubassement. Le trempé solvant a été le premier procédé utilisé, soit complet Américan Motors à Kénosha puis Milwaukee, soit partiel sur 60cm de haut chez Ford à Novi. Ford s’est orienté dès 1957 vers le trempé aqueux s’étant aperçu que la condensation des solvants entrainait un lessivage des intérieurs des corps creux, éliminant ainsi une partie de la protection déposée.

A partir d’octobre 1959, devant la généralisation de caisses monocoques (petites voitures américaines Falcon-Corvair-Valiant et grosses voitures Lincoln et Chrysler tous types, nous voyons trois procédés de protection se développer :

Trempé solvant complet de la caisse chez Américan-Motors à Kenosha (Wisconsin) 50Vt/h depuis 1957. Idem à Milwaukee depuis 1959, avant cette date le trempé était partiel sur 60cm. Cuve de 45 m3

Trempé partiel chez Ford Novi : 41 Vt/h sur 60 cm

Chrysler depuis 1960 fait des caisses autoporteuses. Les installations ont été modifiées en 1959 pour le trempé partiel du bas des caisses.

Utilisation de galvanisé en rouleau pour la caisse de la Ford Falcon à Lorrain (Ohio) : longeron int et extérieur. Plancher en tôle nue. Lorsque les aciéristes pourront livrer la tôle, les autres modèles monocoques Thunderbird et Lincoln seront protégés également. Ensuite un bilan sera fait pour maintenir ou supprimer le trempé bas de caisse.

Peinture anticorrosion sur pièces séparées dégraissées avant assemblage tôlerie chez Fisher-Body à Grand-Blanc. Pièces sur convoyeur aérien, tunnel de dégraissage et phosphatation et pistolage manuel au pistolet dans cabines à rideau d’eau. Etuve au gaz. Produit Zinchromate Painted ou Zincolate gris foncé.

Procédé de phosphatation : rapport N°1

Toutes les usines sont équipées de tunnel de phosphatation au zinc de 60 à 65 Vt/h. la gamme est la suivante :

Prénettoyage manuel des caisses par 2 personnes : rouille, craie, graisse.

Dégraissage alcalin : 60sec, 68 à 82 °C, Parco Cleaner 101

Rinçage à l’eau chaude : 60sec, 68 à 82 °C,

Phosphatation au Zinc à chaud : 60 sec, 54 à 58°C, Spra Bondérite 100

Rinçage à l’eau froide 20 à 45 sec.

Rinçage chromique-phosphorique à chaud : 30 à 45 sec, 65 à 71 °C, Parcolène I

 

Il existe une gamme de phosphatation à froid (40 à 43 °C) avec Bondérite 97, parcolène 8A, 8B, Z

Autre fournisseur pour GM et Ford : Ridoline 155, Ridosol 250, Ridoline 46A, Granodine 65, Déoxylyte II ou 10.

Suit une notice de dimensionnement des installations avec convoyeur aérien : temps, débits, volumes, pressions, buses de pulvérisation etc…

 

METAL FINISHING Journal, octobre 1959 : traduction article

Protection anticorrosion Chrysler traitement immersion 7 stades

Tunnel de 690m de long, 60 vt/h, consommation 63850 lts de peinture par jour.

A réception, la tôle est dégraissée par pulvérisation dans 3 bains successifs, puis huilée avant emboutissage. Assemblage caisse et traitement de surface.

Tunnel mixte aspersion et immersion de bas de caisse (457 mm), dégraissage alcalin, 2 rinçage, phosphatation, rinçage et chromique. Séchage 107°C et immersion bas de caisse dans bain de 35 m3 

Suivent 2 couches d’apprêt époxy (haute teneur en mélamine) suivi d’une seule cuisson, et 2 couches de laque et une seule cuisson 121°C.

 

AUTOMOBILE FINISHES, octobre 1959 : traduction article

Peinture de finition des nouveaux modèles GM Corvair,

Chrysler annonce avoir dépensé 18 millions de dollars pour les nouveaux équipements anticorrosion. Voir détails dans le document précédent.

GM a spécifié du chromate de zinc pour les panneaux de dessous de porte AR, les bas de porte et les intérieurs des ailes et application de cire chargée d’aluminium en bout d’usine.

Tableau comparatif des protections développées par GM, Chrysler, Ford, Américan Motors, Stude-Baker Packard

 

VISITE OPEL RUSSELSHEIM mai 1960

MM Delamarche, Nief

Chaine finition à 70 vhi, soudure des plastiques pour panneaux de portes, implantation des opérations de retouches en bout d’usine. Visite garniture.

Une seule ligne depuis la tôlerie jusqu’à la tombée du montage. Modéles Rekord, Caravan.

Peinture sur 3 niveaux. Convoyeur aérien Webb double rail depuis tôlerie jusqu’après trempé bas de caisse. Puis chaine au sol sur chariots avec roues jusqu’à la descente caisse sur châssis.

Prédégraissage chiffon, TTS, trempé noir glycéro bas de caisse (20 cm), essuyage chiffon de la ligne de séparation. Séchage ?

Etanchéité des tôles, pistolage dessous de caisse appret gris clair. Une rampe auto de Vilbis et complément manuels par 2 pistoleurs.

Application apprêt :

2 couches mouillée sur mouillée. Pistolets automatiques de Vilbis : 1 pistolet parties supérieures capot, coffre, pavillon, 1 pistolet latéral par côté et compléments manuels par 12 pistoleurs.

Ponçage

Laques : 2 couches M/M, machines idem apprêts. 13 teintes, rafales de 60 caisses de même teinte.

Comparaison des effectifs de ponçage Opel et AP…

Nombreux schémas, coupes, implantations.


MISSION USA 1960, 5-25 novembre :

MM Malcuit (chef bureau méthodes Emboutissage) et Bréard (ingénieur électricien au S.E.C.)

Utilisation de la tôle galvanisée dans l’automobile US

La 404 a été lancée en mai 1960.

Visites d’usines d’assemblage de la tôle galvanisée : Budd à Philadelphie, Chrysler à Newark Delaware, Fisher-Body (GM) à Willow-Run,

Visites d’usine d’emboutissage de tôle galva : Ford à Buffalo, Fisher-Body (GM) à Grand-Blanc et Mansfield, Budd à Gary, Chrysler à Twinsburg,

Visites d’aciéries fabriquant de la tôle galvanisée : US Steel à Gary, Weirton à Weirton.

Fabrication d’électrodes : Electroloy à Bridgeport (Connecticut), Mallory à Indianapolis (fournisseur actuel de Peugeot).

Les constructeurs américains ont des positions différentes sur la protection des caisses.

CHRYSLER utilise la peinture du soubassement au trempé. N’a pas démarré la tôle galva, s’y résoudra sans enthousiasme.

GM utilise largement la peinture au zinc des pièces inférieures des caisses. Il utilise de manière limité et sur de petites pièces la tôle galva. La pression de la concurrence lui fera sans doute utiliser.

FORD est très en pointe pour la tôle galva et en tire un argument publicitaire. Il semble avoir résolu tous les problèmes industriels.

Aux USA personne n’utilise la tôle électrozinguée, jugée trop chère. Le seul problème du galva est la soudure par point. La corrosion étant plus forte aux USA, il faut des épaisseurs de zinc plus fortes donc de la tôle galvanisée et pas de l’EZ.

La tôle galva raclée une ou 2 face est un compromis intéressant.

Peugeot va démarrer en janvier 1961 la tôle EZ sur 404.

Il faudrait prévoir des essais série avec du Galva sur quelques pièces pour mesurer l’ampleur des problèmes si le commercial demandait d’aller plus loin dans la protection.

Remarques sur 403 : le résultat des travaux ci-dessus inspireront le choix ! Il faudra déjà modifier les soudeuses à points multiples.

Un rapport complémentaire a été diffusé : sur les usines d’emboutissage

Usines d’assemblage

Sur les techniques de soudure aux USA :

 

MISSION USA 1960, 11-20 décembre

MM Mathon, Pasteur, Rollet

Réduction du temps d’étude et de lancement des nouveaux modèles de carrosseries aux USA

Tracé et reproduction des épures sur tôles d’aluminium

Maquettes plastiques des assemblages pour faciliter la compréhension et leur discussion

Machine à essayer les carrosseries rapidement : rigidité, robustesse, fatigue. Etude des cas de roulage : ondulations, nids de poule, pavés, épingle à cheveux, descente à 28%.

Visite BUDD Philadelphie et Détroit, visite Société Engeneering Reproduction INC à détroit

Les procédés vus permettent de gagner 3 mois sur les délais.

Nombreuses illustrations, photo des machines de fatigue, des analyses et évolutions des assemblages de nœuds de carrosserie.

 

UN NOUVEAU PROCEDE D'ESSAI ET DE CONCEPTION DES CARROSSERIES AUTOMOBILES. Mission USA 11-20/12/1960

Les voitures compactes ont amorcé en Amérique, une révolution qui touche aussi bien le public que l'industrie automobile proprement dite.

Pour la première fois, ces dernières années, les constructeurs américains d'automobiles prennent en considération l'équilibre de la balance des poids, des prix, de la robustesse, des performances et de l'économie d'utilisation, qui a toujours été la préoccupation journalière de la Sté des Automobiles PEUGEOT.

 Jusqu'en 1959, les dimensions et les performances étaient les deux points les plus importants dans les voitures américaines. Dans de telles circonstances, la robustesse était un facteur minime puisqu'elle pouvait être obtenue en ajoutant du poids. Le poids en lui-même n'était pas important et était en fait un argument de vente. Les performances étaient obtenues sans s'occuper du poids, en accroissant progressivement la puissance et en diminuant la consommation. L'augmentation du prix de revient était absorbée par des prix de vente élevés. C'étaient ses dimensions, son confort et son prix qui en fixaient la classe. Les constructeurs ont à faire face à une situation tout à fait nouvelle avec les voitures compactes. Les considérations les plus importantes sont devenues maintenant le prix et l'économie d'utilisation. Cependant, les performances doivent rester convenables et ceci ne peut être obtenu qu'en réduisant le poids.

 La conception d’une voiture est bien plus délicate, la robustesse doit être obtenue en dépit des structures allégées. Ceci a une influence directe sur la réputation du constructeur. En même temps, le prix de vente de la voiture a été sérieusement diminué, laissant une marge bénéficiaire plus faible.

L'industrie automobile européenne tend vers une situation similaire mais y arrive d'une manière différente. Plutôt que de rechercher l'économie en conservant la finition et les performances, elle recherche la finition et les performances en conservant l'économie. Pour atteindre de tels objectifs, des conceptions et des fabrications plus économiques doivent être recherchées. Les matériaux et les prix d'assemblage ont une grande importance. La fabrication de la carrosserie doit être simplifiée et allégée sans sacrifier les facteurs endurance et rigidité de la voiture. Cela est atteint en sous-dimensionnant la voiture initiale et en renforçant la structure aux endroits où des cassures apparaissent durant des essais.

 Les ingénieurs de la BUDD ont considérés que ces changements de méthode de conception et de fabrication demandaient â la fois de nouvelles techniques de fabrication et des méthodes d'essais de la carrosserie plus rigoureuses. De nouveaux procédés d'essais doivent permettre une évolution rapide et valable d'une nouvelle carrosserie ou indiquer les modifications de la conception relatives à la robustesse, à la rigidité et à 1a tenue aux vibrations. Un tel procédé ne peut pas éliminer les essais sur route et sur piste, mais il les complète en donnant des réponses approchées aux problèmes de conception sur place et plus rapidement que les essais sur route.

Ceci permet, grâce à un meilleur contrôle des efforts agissant sur la carrosserie, d'obtenir une évaluation des résultats plus facile et plus précise. C'est pour répondre à ces nécessités que la Soc° BUDD a développé les procédés d'essais et les méthodes de conception décrites dans ce rapport.

Les essais de carrosserie et le programme d’études sont divisés en plusieurs phases. Les essais habituels de torsion et de flexion donnent une comparaison d'ensemble avec les modèles connus mais ne fournissent pas de renseignements sur les détails de la structure. Les essais de fatigue ont été largement utilisés mais la façon de procéder ne simule pas clairement les conditions réelles de charge et de fréquence. Donc, la première phase du procédé d'essai est l'étude d'une méthode de mesure des diverses forces agissant sur la structure de la carrosserie pendant les essais sur piste. Ceci est obtenu en mesurant les déformations de parties importantes de la structure de la carrosserie. La méthode est applicable à n'importe quelle voiture. Un modèle mathématique est établi qui permet le calcul des forces dynamiques agissant sur la caisse dans des conditions de charge définies et indépendamment des questions de suspension, dimensions et poids. Les forces calculées sont vérifiées par comparaison des déformations obtenues au laboratoire, avec celles obtenues aux essais sur route. Ces forces ou ces charges d'essais reproduisent étroitement la valeur et la distribution de celles obtenues au cours des essais sur route. Une machine d’essais de laboratoire a été étudiée pour appliquer ces efforts dans un essai de fatigue qui reproduit plus rapidement les criques constatées sur la structure au cours des essais sur route.

Puisque les essais sur piste étaient en bonne corrélation avec l'usage normal de la voiture, il était facile de faire la corrélation entre cet usage et les essais de fatigue qui viennent d'être décrits.

La méthode d'essai a été vérifiée de deux manières, par reproduction des déformations et par les ruptures de fatigue.

L'évaluation de la structure actuelle, en ce qui concerne la durée et le comportement de détail de la caisse, est réalisée en observant l'évolution des tests de fatigue et en étudiant les ruptures. En se basant sur cette évaluation, on a reconsidéré l'étude de la carrosserie en deux stades :

Le premier stade consiste à. renforcer les points faibles et à réduire aux autres points l'épaisseur des matériaux pour diminuer le poids et le prix, sans sacrifier les propriétés nécessaires telles que rigidité, robustesse et amortissement des vibrations.

Le deuxième stade consiste en une étude entièrement nouvelle basée sur les enseignements recueillis.

En simplifiant largement, en allégeant, en rigidifiant la caisse, on obtient un gain considérable de poids, de prix et de main-d’œuvre.

Les résultats des essais de fatigue des nouvelles études et des structures actuelles, peuvent être comparés avant les essais sur route. C'est ce lui a été fait dès que les prototypes ont été terminés et ensuite quand les nouveaux modèles ont fini leurs essais d'endurance… les cassures significatives et inattendues décelées au cours des essais de fatigue ont été retrouvées ensuite sur piste.

Dans le but d'étudier la structure la plus efficace pour minimiser le poids et le temps de travail et maximiser les performances, il est essentiel, comme noté précédemment, de concevoir la structure initiale un peu plus faible et d'accroitre sa solidité si nécessaire.

Une conception initiale surabondante entraine une augmentation inévitable du poids et du prix.

Les essais de fatigue appropriés étudiés dans ce programme, réduisent considérablement les temps et les prix d'une étude.

Le rapport suivant décrit en détails les diverses étapes énoncées ci-dessus. Les descriptions du procédé, les calculs, les résultats et les études sont illustrés avec des exemples tirés d'essais de nombreux modèles.

 Cette manière d'analyser les essaie de fatigue rend le procédé immédiatement applicable à n'importe quelle automobile.

 
FORD COLOGNE mars 1961

MM Georges Rollet, Hueber du S.C.T., André Rollet du service reproduction, Cotin conseiller en reproduction.

Après avoir visité les USA, l’Angleterre, Ford a adopté un procédé qui a permis au lancement de la dernière TAUNUS de gagner en temps de lancement.

Epures réalisées sur tôle alu 18/10 quadrillée tous les 100 mm.

Développement des plaques alu en continu dans des bains de 180lt

Nombreux synoptiques des étapes de conception voiture Ford. Temps d’études détaillés par modèle de base, dérivés etc…

Pour le lancement de la future voiture Peugeot (204 ????), il faudrait prévoir le matériel et le personnel pour appliquer cette technique Ford.

 

FORD Cologne, MESSERSCHMITT Augsbourg , novembre 1961

MM Georges Rollet, Poncet de l’OFEC, André Rollet de la repro, Mlle Carré de la repro.

La visite Messerschmitt a été faite en commun avec Mr Holleville de Renault, adjoint au directeur des études qui s’intéresse à la reproduction des plans et épures sur tôle alu.

La visite Ford Cologne a permis de compléter les renseignements obtenus en mars 1961.

Nombreuses photos des services étude Ford avec maquette plâtre, planning des études et réalisation des outils de presse, organigramme et missions détaillées des études Renault.

 

Visite RENAULT Flins et Billancourt, février 1962

 MM Robino, Favard (carrosserie), Rousseau (emboutissage)

Objectifs visés :

Mécanisation des presses de R3, R4, R4L. Sertissage des portes R8.

Nombreux schémas et présence des calques originaux.

RNUR n’utilise pas d etôles zinguées mais applique peinture au zinc dans les zones critiques.

Qualité de surface des caisses assemblées : Dauphine à Flin, R4 à Billancourt

Protection du bas de caisse par trempé jusqu’à la ceinture de caisse Dauphine à Flins, à Billancourt pour la R4 où sont trempés séparément le soubassement et le bas de caisse avant assemblage par boulonnage.

Flins, installation de 60Vhi, gamme :

Application et séchage d’impression phosphatante sur extérieur caisse (non liée à protection dessous caisse)

Trempé impression époxy 10µ d’épaisseur (200h de brouillard salin). Egouttage, retouche au diluant des coulures, étuvage 180°C, arrosage, ponçage, insono portes, ailes et plancher , noir de dessous de caisse car l’épaisseur déposé par trempé sous plancher n’est pas suffisante pour protection contre l’abrasion.

 

Une gamme analogue à la Dauphine couterait 8 NF de plus par voiture (en supprimant tôle Ez et peinture zinc), un bâtiment à construire de 4000 m² et un investissement de 10 MNF.

Couts actuels Peugeot :

EZ et peinture zinc : 10,34 Mat et 1,75 de MO

Apprêt sur bas de caisse et laque pour intérieurs : 2,1 Mat et 3,8 de MO

Gamme RNUR : 10,8 de Mat et 15,3 de MO

 Remarques générales sur gamme peinture : après dégraissage, les caisses sont touchées par 50 personnes sans gants ce qui est désastreux pour la tenue de la peinture que ce soit à Flins ou Billancourt !

 

VISITE FORD Cologne octobre 1962

MM : Favart, Tugend, Prost, Gauthier

Visite des installations récentes de cabine équipées de venturi d’élimination de brouillard de peinture  en vue d’une future cabine de retouche (proposition VIM).

1200 vt/j en 2 types. Atelier de peinture mis en service début 1962, 1° étage du batiment en charpente métallique.

Prédégraissage pétrole, tunnel DURR sur skid avec séchage. Trempé bas de caisse avec essorage manuel au rouleau, séchage air chaud sur convoyeur aérien.

Passage sur skis. 2 chaine d’appret. Ponçage

2 cabines de laque et 4 étuves. Epaisseur globale 95 µ. Laque brillante, mais grains et cratères nombreux entrainant des retouches. Section d ecabine avec Venturi.

 

VISITE MERCEDES Sindelfingen octobre 1962

MM : Favart, Tugend, Prost, Gauthier

Objectif idem ci-dessus.

600 Vt/j à 50vhi. Production actuelle 35 vhi.

Bâtiment béton, peinture niveau 5,5 m

TTS sur chariot tricycles. 1 roue à l’AV. La voiture y passe inclinée de 30° longitudinalement et 5° latéralement par différence de hauteur des rails latéraux et central.

Reprise en convoyeur aérien pour 2 lignes de trempe. Drop section pour trempe et stop and go. Bain Glasurit (alkyde) 35µ. Egouttage récupéré. Pas de retouche manuelle avant étuve.

Ponçage

2 circuits d’apprêt en parallèle.

Avec pistolage électrostatique Ransburg. 9 mois de mise au point. Cabine avec Venturi vertical.

2 circuits de sealer identique aux apprêts.

2 circuits de laque identique aux circuits sealer. Section cabine avec Venturi.

L’atelier de peinture Mercedes mis en route depuis moins d’un an est remarquable dans un batiment fonctionnel.

 

ROLLS ROYCE à CREWE, avril 1963

MM Duclos et Favart

Recherches de procédés de protection des corps creux pour les nouveaux modèles Peugeot.

Fiat a été visitée en février, rapport du 21/02/1963 (pas vu)

WV a repoussé la visite envisagée….

ROLLS : 50 voit/sem. Convoyeyur aérien, drop section à chaque stade.

Installation a été mise à disposition de Ford, BMC, Rover qui y ont traité des voitures à eux.

Dégraissage, rinçages, phosphatation au trempé sauf le pavillon. Celui –ci reçoit une protection chromate de zinc à séchage air en 25 min. Sera supprimé lorsque le trempé sera total.

Capot en alu démonté pour le trempé, et portes en alu écartées lors du trempé.

Immersion dans impression à l’eau Stolz (Autriche). Bain de 22,5 m3Pas trop de coulure en sortie. Lavage eau ED en sortie bain. Soufflage air comprimé. Séchage 30 min 170°C. Epaisseur de 25µ et 10µ de chromate zinc.

2 couches croisées d’apprêt, 45 µ, cuisson 30 min 150°C.

Primer surfacer cellulosique gris, séchage 15 min 85°C,

3 à 5 couches de laque avec 10 min de matage entre couche : 75 µ. Séchage 30 min 80°C

Ponçage

2 couches de laque cellulosique modifiée acrylique avec matage intermédiaire. Lustrage méticuleux.

Consommation produit de 65 à 70 lts/vt

Tracé en cours d’une installation pour Sochaux.

 

VISITE LANCIA à TURIN, mai 1963

MM : Favart, Lassara

Produit et installation de trempé des caisses

Traitement de surface par aspersion. Trempé de bas de caisse (Fulvia et Flavia). La ligne de surépaisseur est passée au pinceau par un ouvrier. Pistolage du même produit sur le reste des caisses. Cuisson 145 °C. Produit à l’eau. Dilution 40% pour le trempé, 7% pour pistolage. Odeur l’alcool au lieu d’ammoniaque chez Fiat ! Consommation 4kg au trempé, 2,5 pistolé.

La modification de teinte des laques appliquées sur des sous-couches avec des résines solubles dans l’eau est connue. D’où une préférence aux résines mélamines par rapport aux phénoliques.

Etanchéité, retouches tôlerie, étuvage 130°C

Pistolage apprêt et cuisson, pistolage laque et cuisson.


VISITE AUSTIN BIRMINGHAM, novembre 1963

MM : BM Carrosserie

Les usines comportent 3 parties distinctes.

La fabrication de caisses en blanc suivie des installations de Roto Dip et l’évacuation par camion vers l’usine de montage.

La fabrication des Austin et Morris 1100 mises en laque, garnies et terminées dans la nouvelle usine mise en service il y a 1 an.

La fabrication des Mini Austin et Morris, des Austin Cambridge et Westminster dans l’ancienne usine de carrosserie.

Nouvelle usine : 36vhi

Arrivée des caisses sous primaire par camion. Les caisses sont fixées sur 4 sabots métalliques comportant des roulettes permettant un roulage transversal de la caisse. Ponçage, séchage d’eau, refroidissement, étanchéité.

Application apprêts par 4 pistoleurs et 2 appareils automatiques de marque Schweitzer en milieu de cabine. Cuisson 60 min 200°C

Application et ponçage du sealer idem l’apprêt. Cuisson 30 min 230 °C

Application laque très longue cabine avec au milieu 2 groupes d’appareils de pistolage automatique similaires à ceux des apprêts et sealer qui mettent 2 couches successives. Cuisson 225 °C.

Les caisses sont expédiées vers la stock de caisses peintes et ensuite vers la finition par un système de balancelles automotrices circulant sur un double rail parallèles.

Ancienne usine Austin :

La plupart des voitures passent dans le roto-dip soit dans les usines de Fischer et Ludelow soit dans la tôlerie Austin de Birmingham.  Présentation des caisses défectueuse du fait des nombreuses coulasses et de manques d’accrochage ! Cette couche est d’ailleurs presque complètement enlevée avant application de l’apprêt !

Pour les Mini, la trempe du soubassement est faite en cuve.

Les Mini Minor Austin passent dans un bain de trempe d’apprêt au solvant. Elles sont trempées complètement, mais il y a aussi de nombreuses coulasses. Les caisses sont prises par le pavillon sur monorail  pour la trempe.

Peinture des Minor et Cambridge :

Une chaine unique qui passe par toutes les opérations peinture. Les caisses sont montées sur une balancelle équilibrée qui permet de les faire tourner autour d’un axe de rotation.

 
FORD GENK, 1964

Plans 3D des installations de peinture

 
MISSION USA : 1964, 22 février-8 mars

MM Desbois, Bonnald, Chillon, Poncet

Etudes de la conception et la réalisation de pièces en tôle épaisse pour les pièces mécaniques.

Usines visitées :

Budd à Détroit et Philadelphie (3200 chassis /j Chevrolet)

Parish Pressed Steel : 4000 chassis /j Pontiac, Oldsmobile, Mercury, Chevrolet

Dana Corporation à Détroit: 1000 chassis/j pour Mercury et Ford

Expert Welding à Détroit : machine automatiques de soudure à l’arc.

Ford Rivière Rouge à Deaborn : 8000 chassis/j

Chevrolet à Flint : 3750chassis/j

A.O. Smith à Milwaukee : 6000 chassis /j Pontiac, Cadillac, Oldsmobile.

Nombreux schéma et plans de pièces US.

 

MISSION ANGLETERRE : VAUXHALL Luton et FORD  Halewood janvier 1965

MM Degreve (machines outils, SETI Paris), Busserolle (carrosserie), Poncet (OFEC), Bridoux (SEC), Huguenin (emboutissage).

Vauxhall Luton : 1200 Vt/j avec 22000 personnes

La description détaillée des ateliers de presse, tôlerie, peinture montage est donnée dans la revue Sheet Metal Industries de février 1964.

Gamme laque avec reflow. Résultat correct, mais effectifs prohibitifs

Etuves à l’étage avec de nombreux changement  de niveaux, perte de place.

Cordons d’étanchéité brossés au white spirit ?

Tuyaux pistolet en téflon au lieu de caoutchouc, meilleure tenue.

Ford Halewood

Peinture par électrodéposition 36 vt/h. Pose des électrodes par 7 OS, essai basse et haute tension, trempe caisse sèche, rinçage eau ordinaire, rinçage ED, soufflage, évacuation électrodes, séchage.

Accrochage sur convoyeur simple rail et par balancelle rigide. Portes entrouvertes de 25 cm. Pente d’entrée et de sortie bain forte ?

Tension 110 v, 600 à 425 Ampères, bain 22 °C, Extrait sec : 8%, cuve de 90 M3, épaisseurs de 28µ en bas de caisse à 12 µ sur pavillon. Cuisson 20 minutes à 199 °C

Protection couteuse car maintient de la gamme apprêt laque. Voir à augmenter les épaisseurs pour simplifier la gamme actuelle.

Description de l’usine de carrosserie dans la revue Metal Finishing de décembre 1964

 

GROUPE TOLERIE-CARROSSERIE visite RENAULT Sandouville avril 1965

MM Henry, Pasteur, Philipon

Voir une tôlerie installée sur 2 niveaux : pour Sochaux, selon que l’on applique le programme F24 ou F25, la réponse est différente. Proposition sera faite au comité de mai 1965 pour décision.

Etudier l’implantation d’un groupe tôlerie-carrosserie de 30 Vt/h pour le cas de Mulhouse. L’implantation sur 2 niveaux est bien pensée en tôlerie et également en peinture.

Etudier conception de la R16 et les moyens mis en œuvre pour la fabrication. Caisse chère par le nombre de pièces et le choix du coté monopièce.

Atelier de peinture :

Installateur CARRIER pour TTS, trempé, ponçage, insono. Caisses sur convoyeur aérien sans possibilité de dérailler durant tout le cycle.

Trempé solvant classique à RNUR sur mi-caisse idem R4 et R8. Après le ponçage, il ne reste plus trace du trempé sur les pièces extérieures.

 Installateur TUNZINI pour apprêts, laques, retouches.

Caisses sur traineaux entrainés par chaine à palettes. Tous les changements de manut automatique. Gain de personnel.

2 couches d’apprêt avec matage intermédiaire. Etuves double derrière chaque cabine pour gagner en longueur. MAP des installations de peinture pas encore terminée, nombreux grains, peau d’orange prononcée sur verticales et horizontales.

 

SIMCA POISSY juin 1965

MM : Bonnaud (SCT carrosserie), Chillon (CERE), P. Hevely (BM carrosserie)

Fabrication Simca 1300, 1500

Visite en 2 heures de presse, tôlerie, Peinture traversée, finition, montage châssis, mécanique montage moteurs.

Peinture pas bien : Peu d’attention apportée aux caisses phosphatées. Poste de retouche tôle dans le sas avant le trempé. Les ouvriers poncent les défauts et la phosphatation et posent les mains sans gants sur la caisse ! Pose des cordons d’étanchéité sans soin avant les apprêts.

Caisses accrochées sous balancelle  pendues sous convoyeur aérien : 10 km pour l’atelier. 2 lignes d’apprêts et 4 de laques, dédoublées en 8 étuves.

 

GROUPE EMBOUTISSAGE-TOLERIE visite OPEL Russelsheim juin 1965

MM : Robino, Lacoix, Claude

1700 vt/j avec 37000 ouvriers

L’autre usine de Bochum emploi 15000 ouvriers pour fabriquer 1000 Kadett/j

Visites des presses : tôles en feuilles pour les pièces extérieures et en bobine pour les intérieures.

800 presses de marques allemandes. La mécanisation permet d’utiliser du personnel plus âgé ou féminin.

Visite tôlerie : au rez-de-chaussée d’un bâtiment qui comporte les laques au 1° étage.

Conclusions : Opel est bien équipé pour le travail des tôles épaisses. Il travaille plus que Peugeot le travail avec outil à suivre.

Eléments favorables à un prix de revient bas : plancher d’une seule pièce, pas de bas de marche, planche de bord et tôle d’aération incorporées à l’auvent, jet d’eau embouti dans la ridelle, pas de panier de roue de secours. Découpage des units réduit les stocks de sous-ensemble. La conception facilite les modifications de style AV etAR.

Schémas explicatifs sur l’exemple de la 404 à la « sauce » Opel.

 

BERLIET Vénissieux, octobre 1965

MM : Hevely et Bailly BM Carrosserie, Lacroix BM emboutissage

Comparaison des méthodes d’engagement du personnel. Calcul des temps de fabrication, équilibrage, longueur de travail sur chaine,

 
RNUR Le Mans, septembre 1966

MM Bernier, Bridoux

Examen des fabrications de pièces de suspension en tôle épaisse et de leur protection.

Nombreux schémas de bras R4, R16

Soudure arc ou brasage

Gamme de traitement de surface et peinture :

Dégraissage Parco 412  7min

Rinçafe froid                 2min 50

Décapage Acide sulfurique et Paracidine S  7min

3 Rinçages froid chacun3 min

Bondérisation : Parker 880 A  11 min

Riçage froid                             3 min

Rinçage chaud                         3 min  

Dewatering Perchloréthylène et Dinoram C   1min20

Peinture : impression 294 (cuve de 6000 lt)   1 min 20

Séchage 80°C                                                 33 min

Lorsque le sous-ensemble est monté avec les moyeux et les poulies de frein, il est trempé dans une peinture au brai.

 

MISSION USA  7-24 novembre 1966

MM : Pourquery et Boisserin. Vandervelde de De Vilbiss.

Evolution des installations de tôlerie, peinture, garniture, montage de GM entre 1961 (Fleetwood), Flint (1963), Ypsilanti (1962-64) et Lordstown (1966).

Enorme rapport de 106 pages avec photos N et Bl et de nombreux schémas.

Visite usines anciennes de GM Détroit

FORD Motor Rouge plant, Dearborn et peinture électrophorèse.

De Vilbis à Belleville et Toledo.

Chaudières Babcock et Wilcox

Centre de recherche ESSO à Linden

Peinture trempé. En dehors de Ford qui utilise l’électrophorèse, GM utilise pour l’apprêt un trempé solvant. De nombreuses installations au flow-coating sont utilisées pour des petites pièces, même pour les laques.

GM Fleetwood : Dérouillage avant TTS, caisses sur chariots. TTS 7 étages. Bain chauffés à la vapeur. Convoyeur aérien simple rail ensuite pour la peinture. Le reste du process est identique à Flint et Lordstown.

Fisher Body Flintn°:

GM Ypsilanti : montage de la Chevrolet Corvair qui est sans châssis, ce qui est une conception différente de la technique habituelle de GM. 50 à 60 vhi. 2 des 18 usines de montage GM fabriquent des compacts. Les usagers leur reproche leur manque de robustesse et de place.

Lordstown Chevrolet : 50 à 60 vhi. Peinture séparée des capots et ailes AV.

Les caisses sont accrochées sur convoyeur aérien double rail par une balancelle qui prend les caisses par dessous. TTS à 7 stades au zinc, une couche d’apprêt en cabine avec 2 pistolets automatiques, cuisson, peinture sous caisse avec pistole sans air, injection de produit pâteux anticorrosion dans les corps creux, 2° couche d’apprêt et cuisson plus courte que précédente.  Cuisson, ponçage, laque en 2 couches mouillées sur mouillé avec 4 pistolets automatiques munis chacun de 4 têtes (spécialisées par teinte), étuve cuisson laque, ponçage , 2° cabine laque, étuve, ponçage , 3° ligne de laque , cabine d’application insono et anticorrosion.

Nombreux plans, coupes, photos

Centrale laque pour 100 couleurs. Container de livraison de 500 gallons en magnésium. Malaxeurs de 200 litres.

FORD Rouge Plant de Dearborn (Détroit)  66 vhi

Convoyeur aérien entre tôlerie et peinture et en peinture. Montage

Ford Wixon et Ford Monroe avec électrophorèse impossible à visiter. Mais discussion avec spécialiste électrophorèse. Apres TTS à 7 étages, immersion 2 min. Cuisson 191°C, suppression d’un métal dans l’étamage.


MISSION USA Mars 1967

Cela semble être une mission commune avec RNUR

MM Bonnald, Bonnaud, Chillon, De Lavenne

Organisation et planning de lancement des nouvelles caisses en blanc.

Standardisation des pièces entre modèles.

Usines Ford de Dearborn, Trenton, Wayne, Kansas City, Saint Louis, Atlanta Metuchen

Usines Chryler de Détroit, Belvidere,

Planning d’étude et lancement nouveaux véhicules de FORD, CHRYSLER, GM

 

MISSION JAPON juillet 1967

MM Pourquery (chef SETI installations), Busserole (S/Dir Carrosserie), Malcuit (S/Dir Emboutissage)

Visiter les usines les plus modernes pour orienter les études pour les nouvelles unités de Mulhouse.

Visite des usines Toyota à Nagoya, Nissan TOYO KOGY (Mazda) à Hiroshima, Mitsubishi Isuzu à Tokyo, Hino

Analyse économico-sociale du pays, statistiques production automobile des constructeur japonais,

Toyota Naoya : électrophorèse selon procédé Ford. Ponçage, sealer, ponçage, laque.

Nissan Zama : TTS aérien, appret, sealer, laque sur chariot. Atelier électrophorèse en construction pour voitures particulières.

TOYO Kogyo 5mazda) à Hiroshima. Pas possible visiter la peinture.

Mitsubishi à Nagoya. Peinture avec dégraissage trempé en chaine aérienne, trempé bas de caisse, apprêt, laque sur chariot.

Isuzu pas visité, mais vu film !

En conclusion l’utilisation de sealer donne un brillant final supérieur à celui de Peugeot.

 

DAIMLER-BENZ Sindelfingen, mars 1968

MM : Favart PEI, Donze, Prost MGC/INST, Tugend MGC/MON

Préparer le choix des cabines et étuves pour nouvel atelier de Mulhouse. Voir les étuves mixtes, rayonnement-convection de DB.

Schéma plan de masse de l’atelier.

 

DAIMLER-BENZ Stuttgart, septembre 1968

MM Renault (DQ), Bouillet et Lacroix (Emboutissage),

Moyens de fabrication et de contrôle des pièces mécaniques en tôle épaisse

Presse tôlerie carrosserie pour 850Vt/j

Apres usinage, les bras sont phosphatés et peint par électrostatique. Après assemblage, l’ensemble du train est entièrement peint au pistolet.

 

VISITE RENAULT FLINS , octobre 1968

MM : Chevalier et Legros du contrôle carrosserie

Tester tunnel de détection des défauts en sortie laque pour application à Mulhouse

Qualité peinture  moins belle que Peugeot, plus chagrinée et moins tendue. Seul le blanc est bien, mais pique souvent. Zones verticales mates dues au poussièrage comme Peugeot. Acceptation de la peau d’orange est très large. Le métallisé est moins brillant que le notre. Défauts chronique : les grains dus à la manutention aérienne. Epaisseurs de 65 à 80µ. Retouches en cabine pour 30% de la production.

 

VISITE RNUR Sandouville septembre 1968

MM Bouillet, Lacroix, Ujma (emboutissage)

Voir le niveau de qualité des caisses en blanc R16 par rapport à la 404 plus critiquée…

Production 480 Vt/j

Analyse des moyens de retouche manuels et de la qualité des emboutis et des tôles utilisées.

 

MISSION ANTICORROSION VOLVO Septembre 1968

MM Bernier (EC OFEC), Tavenne (Eudes Carrosserie), Charriau (D. Qualité), Favart (BM Carrosserie), Prost (SETI Installations)

Solution aux problèmes d’étanchéité et corrosion et installations de peinture

Conception caisses : corps creux ouvert pour pénétration du trempé. Tole galva 10 ou 20µ au lieu EZ 2,5 µ chez Peugeot.

Peinture au zinc : Glasurit Welding Primer appliquée au pinceau

Etanchéité avant soudure des jonctions inférieures avec Teroson Terokal 96275 extrudé en diametre 2 mm à la buse.

Lavage général de la caisse après disquage étain pour enlever les traces de décapant, étain.

Lavage manuel de toute la surface extérieure au White Spirit avec chiffons devant le tunnel de traitement de surface.

Peinture : schéma d’implantation complet. Ligne de 30 Vh/h. 2 lignes en parallèle et une ligne biton

TTS : dégraissage, 2 rinçages, phosphatation au zinc, 2 rinçages, chromique,. Pas de rinçage ED

Séchage 10 min 140°C, refroidissement.

Trempé solvant époxy rouge bas de caisse. Glazurut et Herberts, 15 à 20 µ, cuve de 32 m3, cuisson 10 min 135°C

Mise en place des skid et dépose au sol.

Pistolage 1 couche appret époxy 30 à 40 µ . Cuisson 10 + 10 min à 165°C

Ponçage, séchage eau, étanchéité.

Pistolage sealer 15 à 20 µ. Cuisson 10+20 à 150°C

Ponçage local à sec et pistolage laque en 3 couches M/M 40µ. Cuisson 10+20 à 150°C.

Schéma aéraulique cabine et étuves apprêts. Section bâtiment bac de relarguage, cabine, conditionneurs.

Protection antigravillonnage bitumineux dans les passages de roues appliqué au montage avant la pose des roues. Epaisseur 3 mm.

Protection sous caisse bitumineuse de 200 à 300µ

Pas d’injection de cire dans les corps creux aujourd’hui.

Cette visite Volvo a permis de concrétiser les solutions préconisées par le groupe de travail corrosion-étanchéité. Un véhicule Volvo est en cours de roulage à Belchamp.

 

DAIMLER-BENZ Stuttgart, novembre 1968

MM Cattin et Heist (emboutissage), Poncet ( ofec), Churlet (SEC)

Voir fabrication pièces en tôle épaisse soudées à l’arc sous flux gazeux en automatique ou semi-auto.

Usine DB de Unterturkheim : fabrique des bras AR de Mercedes 220 et 250.

Usine de Sindelfingen : presse tôlerie, carrosserie et fabrication traverse AV et AR de suspension.

Nombreux schémas des pièces, des moyens de soudage.

Dernier rapport au format 21 x 26,7 (passage en octobre 19970 au format A4).

 

DAIMLER-BENZ Sindelfingen et OPEL Russelsheim, novembre 1968

MM : Chevassus, More (Seti installation), Gauthier et Tugend (carrosserie)

Etude comparative des manutentions Fredenhagen de D.B., OPEL(voir ci-dessous) et Peugeot

Tableaux comparatifs des 3 centres tout au long du process du départ tôlerie jusqu’au montage final. Croquis des balancelles.

D.B. Sur la balancelle il y a une position ou la caisse est inclinée vers l’AR pour l’égouttage sortie trempe. Chargement –déchargement en automatique.

Opel : appui central AR sur balancelle. Pas de charg-décharg. Auto.

 

MISSION ANTICORROSION VOLVO Septembre 1970

MM Bastide (carrosserie, Lacroix, Lassara (MGC), Lagrange (essais CES), Longchampt (Labo CES), Tavenne (EC CES)

Eude des solutions Volvo d’étanchéité et anticorrosion en conception, méthodes, produits.

Corps creux ouverts pour faciliter les communications

Tous pour faciliter le dégraissage et la pénétration de peinture au trempé.

A l’assemblage par l’utilisation de tôles galvanisée (pied AV, longerons int, auvent, jupe AV et doublure), mastic soudable (0,25kg/vt) et peinture soudable avant assemblage ferrage (0,15 kg/vt).

Protection importante en carrosserie en fin de montage châssis.

Protection complémentaire des corps creux en clientèle une fois par an.

Gamme de peinture avec 3 couches successives.

Phosphatation au zinc : Bondérite 125 sans nickel ou Fosbond 61F de 1,8 à 2 gr/m2

Trempé solvant jusqu’au milieu du montant de baie.

Etanchéité et insono plaque bitume entre apprêt et sealer

Laques non métal : alkyde mélamine.

Les laques métallisées sont des acryliques avec une finition, une couche de vernis incolore.

Protection sous caisse au montage : 13 kg/vt

 

VISITE RNUR Billancourt et Flin, mai 1970

MM  Cardey, Caroline (presse), Ujma, Kloppenstein (tôlerie)

Mise à jour de la visite des presses de 1967.

Performances chiffrée comparées à celles de Sochaux. Engagement des presses, taux main d’œuvre, formation, automatisation,

Visite tôleries R4 et R6 à Billancourt, R12 à Flins

Comparaison des temps de retouches.

 

VISITE VOLVO Olofstrom et Goteborg, juillet 1971

Mm : Bonnald

Etudier la possibilité de sous-traiter chez Volvo des outillages d’emboutissage, l’emboutissage de pièces.

Outillage d’emboutissage trop chers car conception onéreuse avec lames rapportées, prix MO nettement supérieur au notre.

Soutraitance d’emboutis : Cadence de presses faibles, même dans nouvel atelier, coût MO élevé, transport couteux.

Conception des caisses Volvo. Ventilation des corps creux, emploi de tôles galvanisées longeron int et doublure, dessus de tablier, panneau inf AV, doublure lunette AR.

Pose de peinture soudable en tôlerie et pose d’étanchéité.

Chiffrages à faire pour application Peugeot.

 

VISITE RNUR, usine Billancourt janvier 1972

MM Lupatin (chef atelier peinture), Bianchi (contrôle), Meunier (BM préparation peinture), Letondal (BM matière)

Echange AP-RNUR suite à mission Rnur de juin 1971.

Atelier peinture sur 5 étages, sans femme. Organigramme détaillé. Horaires, organisations. R4 et R6.

TTS fer 6 étages avec RC, séchage 160°C. Trempé cuve 24m3 (clair de baie) apprêt 214, retouches des défauts avec rouleaux et pinceaux. Cuisson 14 min 200C.

Ponçage à sec, étanchéité, antigrav tablier, passages de roues AV et AR et dessous de caisse.

Apprêt sur 2 lignes, 2 couches apprêt 231, cuisson apprêt et étanchéités 23 min 180 °C.

Polissage et laques (7 teintes) à 46 vhi. 2 couches laque M/M. Une machine d’application au centre cabine.

 

VISITE RNUR, usine HAREN en Belgique novembre 1972

Mr Bastide  (visite conjointe avec Chausson)

Usine 34 vhi, comparaison des effectifs Rnur et AP pour peinture. TTS au fer, électrophorèse, sealer, laque.

Pas d’électrode électrophorèse, pas de ponçage, pas de polissage surfaces verticales, d’où un niveau d’acceptation des caisses faible !

Protection bout d’usine.

P2 : Pistolage Tectyl 121 A sous caisse en manuel. En peinture il avait déjà été appliqué de l’antigrav dans les passages de roues et une partie du sous caisse avec PVC Caourep ref 517.

P3 : Pour les destinations autres que France, Italie et Yougoslavie, application de Tectyl 506 dans les corps creux. Perçage des trous sur ponts élévateurs, application manuelles dont une partie en fosse !

Contrôle des performances du matériel d’application par utilisation d’une caisse gabarit avec des corps creux en plastique transparent.


VISITE VOLVO Torslanda, janvier 1973

MM : Bouillet, Demonfaucon (UES), Tripard (SESX), Churlet (DTN/E)

Texte des 6 pages manque.

Entôlerie : Impermastic sous les éléments démontables, mastic soudable ans les zones critiques des caisses, peinture soudable.

En peinture étanchéité de toutes les jonctions , lissga soigné. Boulettes d emastic dans les angles. Plaques fusibles en abondance.

Comparatifs sur la maintenance tôlerie, la qualité du soudage, la formation du personnel, les effectifs du contrôle.

 

VISITE VOLVO TORSLANDA  janvier 1974

MM Bost (MGC), Ducouloux (TNIN), Jeanningros (UCM)

Examen des problèmes d’exploitation d’une installation de pistolage automatique électrostatique BEHR pour les laques. Behr ayant été retenu pour la première ligne de laque de Mulhouse.

Installation en service depuis 6 semaines continues.

Gamme détaillée du processus :

TTS zinc 6 stades. Electrophorèse Herberts 28µ extérieur, étanchéité lissée, pas d’application de produit de dessous de caisse en peinture, voir au montage.

Entrée sealer, application airless peinture anticorrosion au chromate de zinc dans les longerons, bas de porte, cotés d’auvent et latéraux de coffre.

Sealer avec automate ancien Carrier et 5 pistoleurs. Polissage à l’eau.

Laques 8 teintes opaques, 3 métallisés avec vernis.

Atelier de montage et bout d’usine.

Photos couleur dans le rapport.

Plan d’implantation de l’atelier de peinture, implantation des machines dans les cabines, plan/coupes/section des cabines. Courbes de cuisson des étuves. Suivi de la consommation de vernis par voiture.



VISITE FIAT CASSINO  septembre 1974

MM : Hevely UCS/BM, Lupatin UCS Fab Peint, Bost MCC/PE

Etudie le pourcentage de voiture déraillées en retouche laque, comparer notre gamme à celle de Cassino pour le ponçage et les installations d’application d’antigravillonnage.

Automatisation très poussée

Absence de ponçage, polissage à l’eau remplacés par égrenage. La très bonne qualité du film électrophorèse en est la cause.

Plan d’implantation, comparaison des process Cassino-Sochaux-Mulhouse

Implantation des robots Behr et pistoleurs en cabine. Centrale laque.

Personnel par zone. Gammes de détail des 3 usines. Relevé des épaisseurs.

Apprêt antigrav ceinture de caisse


MISSION CORROSION USA , novembre 1974

MM Aebischer, Pidell (MGC), Tavenne, Haberer (CES), Piniot (CEP)

Analyse des problèmes corrosion des constructeurs US, Solutions appliquées, rencontrer le réseau US et Canada pour appréhender le problème corrosion de nos voitures.

Visites des usines : GM à Lordstown et Fleetwood. Chrysler à Hamtramck, Ford à St Thomas (Canada), BUdd à Philadelphie.

Fournisseurs peinture : PPG, IMMONT, AMCHEM (Cfpi en France)

Visite filiale Us à Clifton, Canada à Montreal.

Les constructeurs US sont motivés par les associations de consommateurs ! Chaque constructeur a créé une commission d’examen des véhicules en clientèle.

Chrysler est considéré comme le meilleur sur le plan anticorrosion malgré qu’il n’utilise pas d’électrophorèse.

 GM arrive ensuite avec électrophorèse dans 9 usines sur 22.

Ford est bon dernier malgré 30% de la production avec électrophorèse.

Solutions employées : Tôle galvanisées 1 ou 2 faces, tôle prépeinte 1 face, peinture zinc avant assemblage. Mastics soudables en tôlerie.

En carrosserie forte utilisation de produit d’étanchéité, pulvérisation de cire dans les caissons de portes et ailes AR. Montage de garde boue en plastique sur GM. Absence de protection généralisée de protection dessous de plancher chez les 3 constructeurs.

Etudes en cours : amélioration conception caisses, qualité de la tôle, optimisation de l’utilisation du zinc.

Traitement de surface au trempé partiel, produit pour traiter fer, zinc, alu.

Amélioration électrophorèse : cationique au lieu anionique.

Eude d’apprêt poudre ; étude du procédé « revers » et de l’autophorèse

Défauts sur Peugeot : sur véhicule neuf : plaque police, joint caoutchouc, bac batterie, échappement.

Véhicules de 3 à 5 ans : renfort amortisseur, liaison bras AR sur plancher AR, longerons, int planchers Av et AR, arcs boutants AV. Défauts moindres : Sertissures de portes, appuis de joints, zones d’appuis des enjoliveurs et poignées portes.

Ces voitures n’avaient pas bénéficiées des améliorations : Apprêt au zinc en tôlerie entre 1/4/1972 et 31/12/1972, cire corps creux en 05/1972, antigrav passage de roues et bandes latérales entre 9/73 et 9/74. Application cire corps creux par Peugeot Canada : portes, ailes AR, sous plancher AV et longerons de coté de caisse.

Propositions d’améliorations à court terme :

Tôle galva longerons int de E2’ et 504

Peinture zinc et mastics soudable

Cire dans les caissons de portes

Mastics sur tous les chants de tôle visibles

Protection sous caisse à froid extension à tous types de la protection USA

Généralisation de la protection Peugeot Canada à toutes les destinations grands froids.

Renouvèlement périodiques des protections en clientèle.

Création commission enquête clientèle (DAV, DQ, MGC, CES) sur grands parkings régions climat sévère.

Actions à moyen terme :

TTS trempé bas de caisse

Allonger cuisson sealer SX

Electrophorèse à forte pénétration ou cationique

Etudier gade boue dans passages de roues

Etude comportement bi-metallique sur protection

Optimisation tôles zinguées. Amélioration des appuis de joints. Protections des sertissures.

 Visite Peugeot CANADA.

Peugeot Canada fondé en 1956.

Analyse de 7 véhicules produits entre 10/1969 et 11/1971

Restent à régler : corrosion des sertissures et des planchers par tampon humide.

Etendre les protections actuelles à d’autres zones : antigrav,

Demander à Peugeot Inc (USA) d’appliquer les protections complémentaires Canada.
Tester en roulage Canada les véhicules d’essais des gammes poudre, métallisé gamme riche

 

MISSION CORROSION VOLVO décembre 1974

MM : Aebischer (MGC/dir), Haberer (CES/lab), Pidell (MGC/PE), Tavenne (CES/EC)

Visite de l’usine de Torslanda.

Embout : certaines pièces en galvanisé en 1970 sont repassées en tôle ordinaire (modèle 144)

Pièces en galva en 1970 et 1974 : dessus de tablier, boite à eau, battant d’aile AV

Pièces nouvelles en galva : doublure d’aile AV, renfort élément porteur et autres renforts. Schéma disponible.

Tôlerie : primer au zinc, même sur pièces en contact avec galva ! Mastic entre toles soudées.

Gamme peinture détaillée donnée en annexe.

Apprêt antigrav 200µ en bas de caisse.

Application de bitume cire sous caisse entrée finition.

Injection de cire corps creux en bout d’usine. Zone d’égouttage en pente où les voitures restent 30 à 60 min avant d’aller sur parc.

 

MISSION CORROSION FIAT janvier 1975

MM Caroline (MGC/ET), Haberer (CES/lab), Pidell (MGC/PE), Piniot (CEP/PM), Tavenne (CES/EC)

Techniques et moyens FIAT de lutte anticorrosion.

Emb : essais de tôles, Zinchrometal retenu pour 3 pièces des longerons et semelle de fixation bras triangle. Tôle EZ refusée pour soudage et mauvaise adhérence peinture sur zinc.

Tôlerie : peinture au zinc et huile siccative avec chromate appliquées au pinceau.

Peinture : TTs avec immersion clair de baie pour dégraissage. Recherche sur électrophorèse polybutadiène (cationique pas encore au point).

Antigrav pour l’export uniquement. Passages de roues et sous plancher avec PVC gris à  chaud. Antigrav noir sur 200 mm du bas de caisse. Séchage air, réticule en étuve.

Cire corps creux pour toutes destinations dans les portes et ailes AR. Pour export, 32 points d’injection complémentaires

Cire sous caisse : 1,5 Kg en automatique.

Gamme peinture détaillée.

 

MISSION CORROSION BMW janvier 1975

MM : Aebischer (MGC/dir), Haberer (CES/lab), Pidell (MGC/PE), Piniot (CEP/PM), Tavenne (CES/EC)

Visite axée sur l’anticorrosion car fait suite à la visite de 09/1974 et CR CES/LAB 8615 du 25/09/1974

RAS à l’emboutissage.

Tôlerie : peinture au zinc Bonaval 919.71.08 appliquée au pinceau. Application pistolet prévue. Zones d’accostage des tôles (sertissages) mais pas points de soudure !

Peinture : gamme Vertak décrit dans le CR précédent. Immersion verticale tres rapide, action mécanique.

Antigrav sous tout le plancher, passages de roues, jupes AV et AR.

Injections de cire dans les corps creux en sortie peinture.

Garantie 6 ans BMW.

 

MISSION CORROSION MERCEDES janvier 1975

MM : Aebischer (MGC/dir), Haberer (CES/lab), Pidell (MGC/PE), Piniot (CEP/PM), Tavenne (CES/EC)

Techniques et moyens MERCEDES de lutte anticorrosion.

Tôles : pas de zn à cause saponification de peinture, pas de prérevêtues difficile à emboutir.

Peinture au zinc en tôlerie réduire au minimum du fait mauvaise application manuelle, adhérence tôle grasse pas bonne, mauvaise compatibilité avec électrophorèse.

Forte utilisation de mastic entre tôles avant soudage : Dekalene, Hanau.

Peinture antigrav en bas de caisse.

Antigrav PVC passage de roues, sous plancher : 14 kg/vt

Forte application cire dans corps creux : VA50K de Pfinders Boblingen

Gamme peinture détaillée.

 

MISSION DAIMLER-BENZ Sindelfingen Juillet 1975

MM: Hugunin (embout), Bastide, Bernard, Letondal, Lupatin, Salzwedel

Finition surface des caisses en blanc, application des laques métallisées avec vernis.

Interlocuteur pas disponibles, visite écourtée.

Usine 1400 Vt/j 2 tournées de 8h

En tôlerie forte qualification du personnel de retouches. Détail des gammes et matériels de retouche.

Tableau de comparaison entre DB et 604.

En peinture la qualité est due à la qualité tôlerie, automatisation des manut et applications, la gamme (épaisseurs, nombre couches, cuissons, propreté atelier).

Profondeur de film et brillant exceptionnel.

Electrophorèse : 2 ligne, Glasurit noir et Herberts gis clair.

Antigravillonnage : 2 cabines manuelles avec 8 pistoleurs.

Griffage électrophorèse.

Sealer : 3 cabines 30µ de glycéro-époxy. Antigrav bas de caisse automatisé et ext sealer.

Retouches humides. 4 cabines de fausse teintes 30µ, 19 couleurs,

Application ext en automatique : Atlas-Copco Devilbis-Mercedes,

Retouches manuelles sans machine

Laque métallisées avec vernis : 2 cabines de 35m

Base non acrylique, 11 teintes, 30µ ; vernis acrylique 20µ

« Robots » (à l’époque ce terme désignait des machines à balayage ou fixes…) pneumatiques pour B et V.

4 pistoleurs pour la base et 2 pour le vernis.

En cas de recyclage, nouvelle application B+V jusqu’à 300µ maxi.

Tableaux de comparaison entre DB et Peugeot sur les cabines, cuissons, épaisseurs.

Schémas des cabines sealer, fausse teinte, laque : longueurs, pistoleurs.

 

MISSION BMW MUNICH  septembre 1975

Mm : Huguenin UES, Bernard DTN, DECCOL MGC/PE, Letondal MGC/PE, Lupatin UCS/PE, Salzwedel

Visite Tôlerie, Carrosserie.

Bonne qualité de finition des surfaces en tôlerie. Utilisation de tôles en feuille et non en rouleaux.

Les ouvrants sont polymérisé en étuve en tôlerie (15 min 160 °C) et ensuite contrôlés en retouchés.

3 lignes de finition pour 700Vt/j

Peinture : 2 TTS zinc non visités. 2 trempés électro Herbert et Stoll.

Antigrav PVC passages de roues, tout le plancher en haut de gamme, intérieur coffre. Ponçage, étanchéité,

Une ligne sealer avec robots Behr. Cuisson 22 min à 165°C. Ponçage à l’eau.

Une ligne fausse teinte : 4 teintes. Cuisson 22 min 150 °C

Laque MGR base + vernis :

L’application de B+V se fait dans la même cabine que la fausse teinte. Une caisse y passe donc 2 fois !

Base appliquée manuellement, vernis par robots De Villbiss

Une ligne spécifique pour les teintes opaques.

Schéma de cabine laque.

 

VISITE RNUR Sandouville décembre 1975

MM Letondal et Roy (MGC/Pe) . Original sur calque.

Voir la gamme laque métallisé avec vernis

Potentiel 1000 Vt/j : R16, R20, R30

Une ligne récente à V0 Vhi avec électrophorèse Polybutadiène et une ancienne à 20 Vhi avec trempé solvant ! 13 teintes dont 5 métallisées avec vernis : gris 602, beige 134, vert 410, bleu 414, rouge 760.

Traitement de surface au fer par immersion et aspersion.

Application laques MGR : 10 pistoleurs pour base, 6 pour le vernis. Machine à balayage pneumatique pour horizontaux et verticaux.

Qualité : tension idem AP, brillant inférieur. Marbrures et placement meilleurs que AP.

Détails de tous les postes en ligne avec le nombre de personnes en ligne.

 

MISSION CORROSION VOLVO Torslanda septembre 1976

MM : Demange, Charmeau, Rossinotti, Roy

Gammes Volvo anticorrosion

Emboutissage : dégraissage de la tôle au train de déroulage, tôles galvanisées pour pied AV, doublures d’ailes AV,

Tôlerie : Mastic soudable, peinture au zinc soudable, impermastic pour repos d’ailes AV, nettoyage caisse avant expédition en peinture.

Peinture : dégraissage White Spirit avant TTS, phosphatation zinc, électrophorèse depuis 1973, étanchéité de toutes les jonctions.

Montage : application bitume (Mercasol) dans les passages de roues (avant pose roues), injection de cire dans les corps creux (40 pts avec mercasol Volvo 831DH) . Pistolet injection chaud et temporisée

 

MISSION WV à Wolfsburg novembre 1976

MM : Charrel, Rousseau, Aebischer

Visite presse et tôlerie.

Presses automatisées avec barres transfert

Soudage intégralement automatisé, portes collées et serties avec polymérisation par induction idem D40 (045 ?), peinture au zinc.

Schémas d’assemblage caisses golf, des postes d’assemblage caisse, des carrousels de tablier et de coté de caisse. Mariage automatique des portes.

 

MISSION CORROSION CANADA janvier 1977

MM : Squividen DAV, Irlinger DQ, Lassus CES/ES, Chevallier CES/EC

Eude du comportement de nos véhicules à l’étranger.

Malgré les améliorations successives apportées à la 504, il reste beaucoup à faire du fait des températures basses, du contexte fortement corrosif.

Conditions locales d’utilisation : Montreal, Quebec, Ottawa de -3 à -30 °C en hiver. Manitoba, Alberta, Nord Ontario : de -10 à -45 °C en hiver. Le sel est largement utilisé sur le réseau goudronné.

Analyse du marché des véhicules, domestiques, Importés avec statistiques.

Ventes de 2000 Vt/an depuis 1970. Chute à 1000 en 1973 du fait de l’arrêt de la 304. Véhicules trop chers, handicapé en chauffage et corrosion et cout entretien trop élevé.

Analyse de détail des critiques de corrosion de structure et d’aspect.

Peugeot Canada pratique des injections de cire dans les corps creux de 504 : portes, montant central, pied AV et AR.

Nombreuses photos.

 

VISITE DB de Sindelfingen, février 1977

Mm : Bonnald, Aebischer, Poncet, Wille (Citroën)

Emboutissage, ferrage, peinture, montage de 1550 Vt/j

Presses : 140 presses, 1000 tonnes par jour.

Ferrage en 2 ateliers, un pour petites série avec soudage pince, un autre pour grande série avec automation poussée. 5600 ouvriers.

Peinture : gamme riche avec électrophorèse, apprêt, sealer, fausse teinte,

 

FORD Valencia (Esp), mars 1978

MM : Roy Mgc.pe, Touté UCM/UPE, Tissot TNAU/I, Girod et Desserme TNIN/ED

Voir en fonctionnement les nouvelles machines de pistolage à balayage du fournisseur BEHR dans ce nouvel atelier démarré en 1976. 1100 Fiesta par jour.

Points à noter :

Phosphatation au zinc sans rinçage chromique. Electrophorèse anodique epoxy.

Pas de cuisson spécifique des produits épais.

Ligne sealer à 61Vhi, laque à 32 vhi

Polissage localisé à sec.

Nombreux schéma d’implantation, coupes du process, photo machines de toit et latérale à balayage.

 

MISSION USA, octobre 1978

MM : Haberer (DEI/Lab) et Hamon (DSV/ST)

Utilisation des plastiques dans l’automobile US (rapport de 93 pages)

Les lois américaines vont obliger les constructeurs à réduire les consommations de carburant d’ici 1985. Utilisation d’alliages légers et de plastiques.

Visites usines Oldsmobile à Lansing, BUDD à Baltimore, Ford désing center de Dearborn,

Visites fournisseurs : Owens-Corning-Fiberglas, Premix Lancaster, Inmont, Union Carbide, Dupont de Nemours, Allied Chemical, PMA Lyndhurst. 


EXPOSE ASTRAL APPRETS SEALERS LAQUES  juin 1981

Mr Rhome laboratoire peintures constructeurs automobiles

Résines : Alkydes et polyesters saturés, Acryliques, TPA, TSA, NAD, Aminoplastes, Polyuréthanes

Apprêts, sealers, laques, solvants selon leur solubilité et l’indice de liaison hydrogène.

Différentes résines utilisées.

Processus de fabrication d’une peinture.

 

VISITE FIAT Mirafiori et LANCIA Chivasso  mars 1984

MM: Garnier, Prost, Arnoux, Letondal, Widmer pour Sochaux ; Plazanet, Hazenfratz, Renoux de Mulhouse.

Ateliers Mirafiori rénovés en 1976-1983 et Chivasso en 1979-1981

Utilisation des robots programmables Trallfa 4000 de DEVILBISS par Fiat Turin

Turin Mirafiori :

TTS mixte aspersion/immersion au zinc. Cataphorèse Herberts. Cire corps creux .

Schéma des cabines. 48 robots 6 et 7 axes.

Lancia Chivasso :

Robots Trallfa 4000. sols carrelés nettoyés à la machine toutes les 2 heures.

TTS zinc manganèse par aspersion, cataphorèse Uniprime PPG, Application PVC avec rampe sur une ligne et 2 robots Trallfa sur l’autre ligne.

Une cabine d’apprêt, 2 cabines laque. Une cabine de laque avec 4 robots Trallfa.4000 à 7 axes pour les bases intérieures.

Implantation générale,


 

   


Date de création : 10/10/2014
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Date de mise à jour : 31/05/2015